UN LIEU UNIQUE ET PRIVILÉGIÉ

L’ÉCOLE HOURDÉ EST SITUÉE DANS LES LOCAUX DU THÉÂTRE DE L’EUROPÉEN DONT ELLE GÈRE ÉGALEMENT LA PROGRAMMATION. UNE SITUATION UNIQUE DANS LE QUARTIER DES BATIGNOLLES À DEUX PAS DE LA PLACE DE CLICHY.

CETTE SITUATION SINGULIÈRE MET LES ÉTUDIANTS EN CONTACT DIRECT AVEC LA CRÉATION ARTISTIQUE. CE THÉÂTRE EUT SON HEURE DE GLOIRE APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE.

EN 1987, PHILIPPE HOURDÉ, SÉDUIT PAR LE CHARME DE CE LIEU À L’ABANDON, DÉCIDE D’Y IMPLANTER SES ÉCOLES, LE SAUVANT AINSI DE LA DÉMOLITION. AUJOURD’HUI, LES ÉCOLES DISPOSENT D’UNE SUPERFICIE TOTALE DE 2000 M2 ET L’EUROPÉEN A RETROUVÉ SON PUBLIC.

UNE VIE DE QUARTIER

UN ESPACE D’EXPRESSION ET D’EXPOSITION PERMANENT

Idéalement située dans le quartier des Batignolles, l’école bénéficie d’un rayonnement de quartier en pleine expansion qui voit aujourd’hui arriver de multiples commerces de proximité, de galeries, de pop-up stores de jeunes créateurs, à proximité du jardin des Batignolles et non loin du parc Monceau.

Un lien fort avec les commerçants permet de multiples passerelles et l’école se voit force de proposition pour des événements hors de ses murs dès que l’occasion s’y prête.

A la croisée de deux activités distinctes et complémentaires, ce lieu atypique vit du matin au soir avec des activités culturelles très fortes.

Les étudiants sont régulièrement sollicités pour faire vivre et bouger cet espace dédié à la création.

Ainsi les étudiants participent à la scénographie des expositions d’artistes comme Kashink ou encore de l’agencement de l’espace d’accueil pour des événements ponctuels : événementiels, premières de spectacle, décors de scène…

THÉÂTRE L'EUROPÉEN, PLACE FORTE ET INCONTOURNABLE DE LA PRODUCTION DE SPECTACLES SUR LA PLACE PARISIENNE

"Le théâtre de l’Européen voit le jour en 1872 sous le nom de Concert Européen en raison de sa proximité avec le quartier de l’Europe. À l’époque, la salle a une capacité d’accueil de 600 places et au fil des ans de grands noms s’y produisent comme Henri Christiné, Jane Bloch, Polaire puis Tino Rossi, André Claveau et Félix Mayol. L’Européen, rebaptisé comme cela par simplicité se fait alors une spécialité du café concert, véritable phénomène d’époque.

Dans les années 1950, les opérettes sont en vogue et c’est la direction naturelle que prend la salle en devenant le théâtre de prédilection de Roger Nicolas qui y célébréra respectivement les1000 et 2000e représentations de Baratin et de Mon P’tit Pote. À l’époque, Bruno Coquatrix y voit même l’opportunité d’y faire un « petit Olympia ». Après un peu moins d’un siècle de fonctionnement, dans les années 1960, la salle est entièrement refaite et prend l’appellation « de théâtre en rond » en raison de sa forme circulaire. Ce sont les pièces de théâtre qui sont dorénavant à l’honneur.

Mais les ambitions escomptées ne sont que de courtes durées et cela ne fonctionnera qu’à peine une vingtaine d’année avant d’être oubliée puis désertée. La salle doit être démolie pour devenir un parking, mais en 1987,

 

Philippe et Anne Hourdé, alors co-directeurs et fondateurs de l’Atelier Hourdé et de l’ESAT - ÉCOLE HOURDÉ - décident de reprendre le lieu pour y implanter les écoles, le sauvant ainsi de la démolition. À cette même époque, Jaques Rivette tourne son film « la bande des quatre » et cherche une salle de spectacle pour y tourner plusieurs séquences. Son regard se tourne vers l’Européen mais il a besoin d’une scène qui ne soit pas centrale. Il y fait construire une estrade à la place d’une partie des gradins qui ne devait être que temporaire. Cette configuration éphémère plait à Philippe Hourdé qui décide de la garder intacte et c’est depuis cette époque que la salle a cet agencement si particulier et reconnaissable.

Fin des années 80, la salle renoue avec son public en proposant de nombreux concerts et spectacles musicaux. Depuis les années 2010 l’Européen est clairement identifiée comme salle incontournable pour tous les humoristes qui souhaitent se produire à Paris. En 2015, Thomas et Julien Hourdé qui ont repris le flambeau depuis 2009 et le décès de leur père, décident de s’accorder les services la société Beslon Management, avec qui ils travaillent pour faire de ce lieu une véritable plate forme culturelle et artistique en favorisant les liens entre l’activité de l’école et du théâtre, faisant de cet espace un lieu unique et singulier à Paris. "

A la croisée de deux activités distinctes et complémentaires, ce lieu atypique vit du matin au soir avec des activités culturelles très fortes.

Les étudiants sont régulièrement sollicités pour faire vivre et bouger cet espace dédié à la création.

Ainsi les étudiants participent à la scénographie des expositions d’artistes comme Kashink ou encore de l’agencement de l’espace d’accueil pour des événements ponctuels : événementiels, premières de spectacle, décors de scène…

"Le théâtre de l’Européen voit le jour en 1872 sous le nom de Concert Européen en raison de sa proximité avec le quartier de l’Europe. À l’époque, la salle a une capacité d’accueil de 600 places et au fil des ans de grands noms s’y produisent comme Henri Christiné, Jane Bloch, Polaire puis Tino Rossi, André Claveau et Félix Mayol. L’Européen, rebaptisé comme cela par simplicité se fait alors une spécialité du café concert, véritable phénomène d’époque.

Dans les années 1950, les opérettes sont en vogue et c’est la direction naturelle que prend la salle en devenant le théâtre de prédilection de Roger Nicolas qui y célébréra respectivement les1000 et 2000e représentations de Baratin et de Mon P’tit Pote. À l’époque, Bruno Coquatrix y voit même l’opportunité d’y faire un « petit Olympia ». Après un peu moins d’un siècle de fonctionnement, dans les années 1960, la salle est entièrement refaite et prend l’appellation « de théâtre en rond » en raison de sa forme circulaire. Ce sont les pièces de théâtre qui sont dorénavant à l’honneur.

Mais les ambitions escomptées ne sont que de courtes durées et cela ne fonctionnera qu’à peine une vingtaine d’année avant d’être oubliée puis désertée. La salle doit être démolie pour devenir un parking, mais en 1987, Philippe et Anne Hourdé, alors co-directeurs et fondateurs de l’Atelier Hourdé et de l’ESAT - ÉCOLE HOURDÉ - décident de reprendre le lieu pour y implanter les écoles, le sauvant ainsi de la démolition. À cette même époque, Jaques Rivette tourne son film « la bande des quatre » et cherche une salle de spectacle pour y tourner plusieurs séquences. Son regard se tourne vers l’Européen mais il a besoin d’une scène qui ne soit pas centrale. Il y fait construire une estrade à la place d’une partie des gradins qui ne devait être que temporaire. Cette configuration éphémère plait à Philippe Hourdé qui décide de la garder intacte et c’est depuis cette époque que la salle a cet agencement si particulier et reconnaissable.

Fin des années 80, la salle renoue avec son public en proposant de nombreux concerts et spectacles musicaux. Depuis les années 2010 l’Européen est clairement identifiée comme salle incontournable pour tous les humoristes qui souhaitent se produire à Paris. En 2015, Thomas et Julien Hourdé qui ont repris le flambeau depuis 2009 et le décès de leur père, décident de s’accorder les services la société Beslon Management, avec qui ils travaillent pour faire de ce lieu une véritable plate forme culturelle et artistique en favorisant les liens entre l’activité de l’école et du théâtre, faisant de cet espace un lieu unique et singulier à Paris. "